Un nouveau partenaire (Talbot derrière lequel se cache peugeot), un nouveau chassis (le JS 17), un nouveau moteur (le matra V12 remis au goût du jour après deux saisons d'absence), de nouveaux pneumatiques (Michelin) et un second pilote en convalescence (JP Jabouille qui n'est pas encore remis de son accident du GP du Canada 80 est remplacé par JP Jarier), la tache est ardue pour les bleus cette saison.
L'équipe Talbot-Ligier fait maintenant partie des "légalistes" (opposés à la FOCA) et n'avait donc rien fait pour contourner le nouveau réglement interdisant les jupes coulissantes. Le début de saison est d'ailleurs catastrophique car au quart du championnat, Ligier ne comptait qu'un seul point décroché in extremis au GP du Brésil.
En cours de saison, ce sont des difficultés humaines qui ont surgit. JP Jabouille restant mal remis de son accident, une décision s'imposait. G. Ligier réussit à le convaincre de mettre un terme à sa carrière sportive pour se reconvertir au sein de l'écurie en tant que conseillé technique. C'est P. Tambay qui lui succéda dans le bacquet de la 25.
A ce mini remaniement, allait en succéder un autre beaucoup plus important. G. Ligier se sépare de G. Ducarouge à l'issue du GP de Grande Bretagne , confiant à Jabouille la conduite technique de l'équipe.
Malgré toutes ces secousses, J. Laffite obtient dans la seconde moitié du championnat d'excellents résultats et certaines options techniques de Jabouille permirent même au pilote de la 26 d'enlever deux victoires en Allemagne, après un an d'abstinence et au Canada, signant un magnifique sans faute sous la pluie. Cette seconde victoire le relança dans la course au titre et J Laffite figure lors du dernier GP parmi les trois derniers prétendants au titre enlevé finalement par N. Piquet.